O
livro "Nature et Esprit" reúne material de um dos últimos
cursos que Edmund Husserl ofereceu na “Universidade de Freiburg”, durante o
semestre de verão de 1927. Com este título "Natureza e Espírito",
Husserl continua sua pesquisa na busca,"anti-naturalista" por um
critério seguro de distinção e de articulação entre natureza e a “ciência da
mente”.
______.
ISBN 978-2-7116-2752-3 - juin
2017.
"Donné à l’Université de
Fribourg durant le semestre d’été 1927, ce cours compte parmi les derniers de
la longue carrière académique de Husserl. Sous le titre « Nature et
esprit », celui-ci y poursuit la recherche anti-naturaliste d’un critère
sûr de distinction et d’articulation des sciences de la nature et des
« sciences de l’esprit ». L’originalité du cours est à cet égard
double : on y trouve non seulement une réflexion approfondie sur l’idée
d’une classification des sciences, mais aussi l’élaboration d’une fondation
philosophique des sciences positives par un retour méthodique aux structures du
monde de l’expérience préscientifique. C’est donc toute la phénoménologie
husserlienne tardive du « monde de la vie » qui s’esquisse pour la
première fois ici.
Chemin faisant, Husserl est conduit à une confrontation avec la pensée de Dilthey et la « philosophie de la vie », mais aussi et surtout avec le néokantisme de l’école de Heidelberg. Retournant contre Windelband et Rickert la référence à Kant et l’idée d’une déduction transcendantale, Husserl donne les moyens à la phénoménologie de se revendiquer comme une « philosophie scientifique de la vie », articulant sans contradiction un intuitionnisme de principe et une confiance renouvelée dans la raison. Véritable carrefour de la pensée husserlienne, ces leçons contribuent à donner une idée de ce « système » auquel il est arrivé à Husserl d’avouer qu’il aspirait, en même temps qu’elles fournissent des thèses et des arguments susceptibles de nourrir la réflexion, toujours contemporaine, sur le programme naturaliste."
Chemin faisant, Husserl est conduit à une confrontation avec la pensée de Dilthey et la « philosophie de la vie », mais aussi et surtout avec le néokantisme de l’école de Heidelberg. Retournant contre Windelband et Rickert la référence à Kant et l’idée d’une déduction transcendantale, Husserl donne les moyens à la phénoménologie de se revendiquer comme une « philosophie scientifique de la vie », articulant sans contradiction un intuitionnisme de principe et une confiance renouvelée dans la raison. Véritable carrefour de la pensée husserlienne, ces leçons contribuent à donner une idée de ce « système » auquel il est arrivé à Husserl d’avouer qu’il aspirait, en même temps qu’elles fournissent des thèses et des arguments susceptibles de nourrir la réflexion, toujours contemporaine, sur le programme naturaliste."
Traduction et présentation par Julien
Farges.
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